C’est normal tous ces frissons ? = notre réaction à l’écoute du nouveau Stromae. Racine Carrée, le nouvel album de ce génie de la musique est sorti depuis lundi 19 Aout et nous ne pouvons pas ne pas en parler car c’est pour nous un des albums de l’année. Entrainées par cette sphère de buzz, nous voulions écouter ce petit bijou annoncé mais nous avions peur de la déception. Résultat nous avons une seule critique a dire sur cet album : c’est un enchainement de tube. Explication.
Le premier titre « Ta fête » annonce la couleur. Stomae a choisi d’effectuer un virage vers l’électro et, oh mon dieu, ce que ça lui va bien ! Ce mélange de tout est magique. Il sait faire rimer ces mots et nous emmener vers une réflexion sur toutes ses paroles. Les doubles sens et les jeux de mots explosent sur une mélodie entrainante, tout le temps. Nous avons le sourire aux lèvres lorsqu’on tend l’oreille, oui, parce que Stromae sait faire passer les messages avec brio. On retrouve les titres « Papaoutai » et « Formidable » évidemment. Entendu mille fois, on ne s’en lasse pas. On se laisse porter par un rythme effréné tout au long de cet opus. Stromae, ce maestro du XXIème siècle nous présente des titres sombres qui apparaissent d’une luminosité déconcertante. Son titre « Ave cesaria » nous a surpris. Pourquoi ? Sa façon de chanter change légèrement et le mot « légèreté » est bien employé : on se sent transportées, comme soulevées par un tout. Une mélodie latine qui nous rappelle que les vacances sont terminées mais qu’elles peuvent recommencer à tout moment. C’est fou cette impression de se dire que tous ces titres ne sont pas assez longs. Combien de fois, à l’écoute d’album nous nous sommes ennuyées au milieu d’un titre parce que, c’était trop long ou pas assez impactant. Là c’est le contraire qui se passe. On a envie de se lasser de ses titres et de les écouter vingt fois d’affilé. Il emploie un langage « jeuns » et on ne peut que s’identifier à ces textes audacieux. Le titre « Carmen » est une magique reprise de « L’amour est enfant de bohème » de Carmen. Une drôle illustration des nouveaux comportements des jeunes sur les internets, le petit oiseau bleu est expliqué d’une manière assez drôle et véridique. Il passe de questions sur les relations amoureuses aux réflexions plus sérieuses de la relation père-fils et de l’abandon ou la maladie qui est également un sujet abordé avec une noirceur troublante. « Quand c’est » nous a touché au plus profond de nous, l’angoisse et la tristesse nous envahit sans lui en vouloir. Un titre d’une obscurité fatale qui laisse sans voix. Un titre instrumental nommé « Merci » au tempo lent nous donne envie de lui retourner le compliment. Ah, mais il sait aussi bien s’entourer le grand Stromae. Le dernier titre de l’album « Avf » est un trio faisant rimer les mots : Orelsan et Maître Gims s’invite sur celui-ci.
Comment finir cet article que l’on ne veut pas terminer ? Simplement en disant que Stromae, ce phénomène du XXIème siècle, a tout compris.